Publié dans Société

 Cardinal Désiré Tsarahazana - « Le comportement des chrétiens laisse à désirer »

Publié le mercredi, 04 janvier 2023

"Le nombre de chrétiens augmente chaque jour, autant que les églises. Par contre, le mal se répand partout tels que le meurtre, la corruption, le vol, la fraude, l'escroquerie, le détournement de biens publics à des fins personnelles, la contrebande des ressources naturelles dont le peuple devrait bénéficier, la violence... Et le plus triste, c'est que de nombreux chrétiens sont responsables et derrière ces actions qui contredisent complètement la bonne foi et la foi en Jésus Christ notre Sauveur". Tels sont les propos du Cardinal Désiré Tsarahazana, archevêque de Toamasina dans le cadre du nouvel An et à l’occasion de la célébration de la 56e Journée mondiale de la paix. Selon lui, il est actuellement difficile de vivre dans la paix. Prier est devenu seulement des rituels. 

Cependant, les paroles des anges souhaitent que la paix règne dans le pays. Mais cela ne sera pas possible si le peuple ne s'unit pas, chaque citoyen prend ses responsabilités afin de rechercher et de faire prévaloir cette paix.  

"En cette célébration mondiale de la journée internationale de la paix,  le pape François nous demande personnellement de nous donner la main afin que nous puissions combattre et surmonter de nombreux problèmes et crises différents dans nos vies et dans notre société. Il faut de l'humilité, de la détermination et de l'amour pour établir la paix et nous en sommes tous responsables sans exception", dixit le Cardinal Désiré Tsarahazana. Et de poursuivre : "Joignons nos mains, inspirons ensemble, luttons ensemble pour faire prévaloir cette paix dans cette île bien-aimée." .

A la fin de son discours, l'archevêque a donné sa bénédiction pour que cette nouvelle année 2023 soit une année de paix et de tranquillité pour le peuple malagasy. "Nous remettons donc ce désir entre les mains de Notre-Dame, Mère de l'Eglise et Protectrice spéciale de Madagascar", conclut-il.

 

Recueillis par Anatra R. 

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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